Reprenant l’univers de Dmitri Glukhovski (à sa demande), Pierre Bordage écrit un roman dystopique post-apocalyptique de haute volée (qui peut se lire complétement indépendamment de l’œuvre de Glukhoski). Alors que la surface est devenue inhabitable, toute une population s’est installée dans les couloirs et stations du métro parisien. Une vie dans la quasi obscurité, où les espaces sont réduits (une grande partie du métro est ensevelie sous les décombres), avec un accès à la nourriture (peu ragoutante) très limitée, et forcément… de la violence un peu partout.
Lors d’une sortie scolaire, Ash rencontre Poppy et l’attraction est flagrante. Bien que tout les sépare – milieux sociaux, culture, origine – le coup de foudre est immédiat. Dès lors, c’est le début d’une histoire avec un avenir tout tracé : découvrir la ville main dans la main, aller à l’université, adopter un chat (comme toute lesbienne qui se respecte)…
Ce récit autobiographique se raconte comme un roman initiatique. Un parcours de vie, de la naissance en France à Vitry-sur-Seine, de parents immigrés italiens qui ne parlent pas français.
Emily et Daniel se rencontrent à Bordeaux sur les bancs de la fac. Les terribles événements qui se préparent en Algérie conduisent Daniel à quitter la France pour aider ses parents.
L’autrice est malentendante. Elle raconte au cours de ce récit son quotidien ses relations familiales, sa vie amoureuse et son travail à la Mairie, planquée aux archives. Elle raconte avec humour et sérieux comment sont perçus les handicapés des oreilles.