Entrez dans l’univers de l’île d’Unguja du sultanat de Zanzibar, la terre des africains où cohabitent les esclaves négriers les opprimés, le méchant Sultan et sa fille unique, la princesse Latifa de Zanzibar, bénie des dieux qui vit à la croisée du monde libre et du monde des esclaves. Elle tombe amoureuse de son compagnon de jeu l’eunuque Sundus.
Cécile Balavoine pour son troisième roman nous invite au voyage et à la rencontre. En 1996, l’auteure enseigne le français dans le Minnesota et décide de passer Noël à New-York ville époustouflante et fascinante. Elle rencontre dans le train un Sasha, un étrange personnage de par son look vintage comme tout juste sorti d’un film de Charlie Chaplin ou d’un speakeasy des années folles. Cette rencontre est miraculeuse, elle va sceller le destin de ces deux amoureux que tout oppose.
A travers cette histoire, on découvre le New-York du Midtown au lower east side. On déambule dans cette ville incroyablement dure, poète, bohème, multiethnique qui la rendent si attachante. L’auteure y décroche un boulot à l’université de NYU pour y enseigner la littérature française au côté de Serge Doubrovsky, maître de l’autofiction.
Pour son premier roman, Marie de Lattre évoque un secret de famille longuement caché par son père. Durant la seconde guerre mondiale, son père Jacques a vu déporter ses parents artistes et aschkenazes dans les camps de la mort.
Mireille, Andrée, Rose, Jeanne, Jacqueline et Henriette se désignent comme des presque sœurs, mot dans la bouche des survivantes et qui date de la nuit en prison. A partir de cette nuit passée sans le savoir, elles sont toujours ensemble, toutes les six.
La romancière revient sur la mort de son compagnon. Par des « si », elle revient sur les circonstances de son décès. Elle reconstitue le puzzle intime de ce drame. Avec beaucoup de nostalgie, à la fois sur leur amour, la jeunesse du couple, l’arrivée de l’enfant, de l’époque des années 90, elle écrit avec beaucoup de souvenirs la vie de famille et de ce joli couple qu’il formait. Il a fallu deux décennies pour faire le deuil de cette terrible perte. Vivre vite, mourir jeune comme le chantait Lou Reed.