S’il y a bien un ouvrage qui correspond à la librairie Maruani, c’est la bande dessinée de Naoto Yamakawa, « Une douce odeur de café ». Quoi de mieux qu’une bonne tasse énergisante pendant sa lecture ?
Son titre originel est d’ailleurs « Une tasse de café de plus », et on pourrait y répondre « Une nouvelle de plus » tellement on souhaiterait que ces 12 histoires tendres et touchantes n’aient pas de fin.
Sophie Goettmann nous parle de la jeunesse d’Ondine. Née au sein de la bourgeoisie de l’ouest parisien, elle vit de manière insidieuse l’incestuel. A la différence de l’inceste, qui implique des contacts génitaux entre parents et enfants, l’incestuel est une relation malsaine qui consiste pour les parents à ne pas respecter l’intimité de leurs enfants.
Ondine ne comprend pas les portes fermées, les cris qui l’empêchent de dormir, les soirées arrosées ou les couples libertins qui s’entremêlent avec tellement de liberté. Elle est exposée à toute cette brutalité, sans aucun tabou. Elle doit se taire, elle somatise et fait des cauchemars.
Jack est engagé comme guide pêcheur dans un ensemble de chalets de luxe. Il rencontre Alison, une star venue se couper du monde. Ils s’entendent comme des brebis dans un pré salé. Tout pourrait aller au mieux, sauf qu’il y a des choses étranges autour de ce complexe : un voisin qui tirerait sur tout ce qui passe les limites de sa propriété, des caméras posées à des endroits curieux, l’ancien guide disparu du jour au lendemain… L’aspect thriller du livre se met en place petit à petit. En nous embarquant dans cette histoire parfaitement ficelée.
La vie de Lauren Hough ressemble à un roman. Un roman où l’anti-héroïne vit des situations intenses, rocambolesques, tragiques, et pose un regard acide sur notre société. Et Lauren Hough a eu la très bonne idée de l’écrire, cette vie. Jusqu’à l’adolescence, Lauren avec ses parents, son frère et ses sœurs, vivent dans une des sectes les plus célèbres des Etats-Unis : Les Enfants de Dieu. A quinze ans, elle en sort mais comprend mal les codes sociaux, n’a pas la même culture que les autres. Elle cache son passé, de honte. Et cache aussi son homosexualité.
Rami est sur le point de mourir. Atteint d’un cancer du poumon stade 4, Rami est atteint d’amnésie partielle. Son fils Euphrate veut reconquérir le passé de son père. En effet, ce père taiseux garde un secret, une valise de souvenirs. Euphrate veut à tout prix le faire parler pour le connaître mais aussi pour qu’il puisse réussir sa vie.