(Sélection Angoulême 2016) C’est une petite merveille ludique et intelligente. L’intérieur d’une maison, le salon. De petites vignettes s’y collent, d’une autre époque, avec d’autres gens. L’auteur ajoute ainsi, petit à petit, des éléments, et permet au lecteur d’entrer doucement dans son monde et dans ce mode de narration hors
J’ai l’impression que Mauvignier pourrait écrire sur le sujet le plus soporifique du monde et en faire une œuvre littéraire d’une intense qualité. Quelle écriture. Un style qui creuse dans la phrase, comme ils creusent jusqu’aux tripes des personnages, jusque leurs sombres secrets, leurs terribles angoisses, leurs failles. Un style
Jim tente de garder un équilibre dans sa petite maison au fin fond du Colorado. Il peint, pêche et communique peu avec les autres. Il faut dire que Jim a deux démons qui le hantent : l’assassinat de sa fille de 15 ans et l’alcoolisme qu’il tient à distance. Mais
C’est donc au tour, cette année, de Florent Chavouet d’être missionné pour faire une BD sur le Louvre. Après Jirô Taniguchi, Enki Bilal, David Prudhomme… et j’en passe, le jeune homme au style très proche du manga, tout en crayonné et en douces couleurs s’est donc lancé dans l’aventure.
Un père étourdi doit aller chercher du lait à l’épicerie du coin pour les céréales de ses enfants (et pour son thé, tant qu’à faire). Il met un temps fou à revenir. Les enfants s’inquiètent, quand enfin le revoilà. Et il leur raconte alors pourquoi il est en retard. Et
Histoire de Charles Jacobs, un pasteur formidable (sympa, moderne, scientifique fou de l’électricité), à la vie parfaite, mais du jour au lendemain un drame terrible l’éloigne de la foi et le plonge de plus en plus loin dans son obsession pour l’électricité. Une électricité secrète, avec laquelle il parvient à
Années 40. Le monde est en guerre, et vient frapper à la porte des États-Unis. La mafia prospère, mais en effectif réduit. Joe Coughlin, ancien parrain, mais toujours très influent et faisant parti du comité décisionnaire de la mafia, voit son train de vie mondain et assez paisible bousculé :
Les parents d’Hallstein et Sissel se sont absentés pour une nuit. Les deux adolescents (14 et 18 ans) ont la maison pour eux. Un souffle de liberté étrange. Sissel a Tore qui lui tourne autour (et espère peut-être bien profiter de cette nuit sans parent) mais celle-ci se montre plutôt
Suite au décès de son père, Didier Eribon écrit Retour à Reims, parlant alors de cette ville où il est né et de son milieu familial, alors qu’il ne les a pas vu depuis plus de trente ans. Dans ce livre, il évoque le monde ouvrier dans lequel il est
Que deviennent ceux qui ont survécu au Pire ? Ceux qui ont affronté le Monstrueux et ont survécu ? Daryl Gregory les supposent en thérapie. Et voilà la rencontre entre IrvinYalom et Stephen King. Le pré-supposé fait sourire. On a l’impression de voir Bruce Campbell (Evil Dead), des personnages de
[En dédicace le vendredi 9 octobre 2015, à 18h] Marcus Goldman est en panne d’inspiration. Parti s’isoler à Boca Raton en Floride, il décide d’écrire sur sa famille. Une famille coupée en deux : les Goldman de Baltimore (aisés, charismatiques, admirés) et les Goldman de Montclair (classe moyenne, réservés, invisibles).
Le vendredi 9 octobre 2015, à 18h30 Joël Dicker sera présent à la librairie indépendante Nicole Maruani, dans le 13è arrondissement de Paris, pour la sortie de son dernier livre : Le livre des Baltimore (Editions De Fallois, 2015).
