Bel Abîme, Yamen Manaï

[Dédicace samedi 11 septembre, 15h30]

Yamen Manaï incarne cet adolescent, ce jeune rebelle, désobéissant à une société qui file droit. Lui ce qu’il aime c’est son chien et les livres qui élèvent l’homme vers la lumière.

Ce livre est poignant, humain, renversant audacieux ponctué d’humour noir se moquant des extrêmes.
Bel Abîme fait partie de la sélection du prix Renaudot 2021

Editions Elyzad (Août 2021)

Yamen Manai naît à Tunis et y fait toute sa scolarité avant de partir faire ses études à Paris. Ingénieur, il travaille sur les nouvelles technologies de l’information. Il publie son premier roman La Marche de l’incertitude en 2010.
La marche de l’incertitude lui est venue pendant un voyage à Barcelone et celle de son deuxième roman La sérénade d’Ibrahim Santos au cours d’un séjour à Cuba.

Son roman L’Amas ardent (2017) a été couronné de plusieurs prix littéraires, dont le Prix des cinq continents de la Francophonie.
Aujourd’hui sa vie se partage entre la France où il vit et travaille et la Tunisie, où il a sa famille et retourne régulièrement.

Mon mari, Maud Ventura

C’est l’histoire d’un couple, une histoire d’amour névrosée, obsessionnelle et dérangeante au possible. Un rappel des 15 années de bonheur de souffrance, d’adultère, de règlements de compte mais avec, toujours, le petit plus qui range cette héroïne au top des épouses.
Elle consigne ses envies, les fautes de son mari, ses stratégies dans un petit carnet de notes qu’elle espère que son mari trouvera.

La tension monte tout doucement. Les chutes de chaque chapitre sont tantôt drôles, glaciales et haletantes.

Maud Ventura signe un premier roman page-turner qui démange et, qui dérange. Une pure folie !

Editions L’Iconoclaste (Août 2021)

Autre livre de Maud Ventura sur notre site :
Célèbre (2024)

Maud Ventura est née en 1994 et vit à Paris. Normalienne et diplômée d’HEC, elle rejoint France Inter juste après ses études. Elle est aujourd’hui rédactrice en chef des podcasts dans un grand groupe de radios, NRJ. Elle ne cesse d’explorer la complexité du sentiment amoureux dans son podcast « Lalala » et dans son premier roman Mon mari.

Intrusive, Claudine Dumont

Camille ne dort plus depuis plusieurs semaines. Elle a consulté différents médecins, essayé toutes les méthodes possibles, mais rien n’y fait.
Son manque de sommeil l’empêche de se concentrer, elle ne va plus travailler. Et son esprit lui joue parfois des tours : la réalité se tord, s’altère, Camille a des hallucinations, et doit faire des efforts constants pour ne pas perdre pied avec la réalité.

Elle est prête à tout pour retrouver le sommeil, et une vie normale. Revoir sa nièce, sa petite bouffée d’oxygène vivifiant dans son quotidien, mais elle a fait un geste qu’elle ne parvient pas à regarder en face, un geste qu’elle devra expliquer à son frère avant de pouvoir revoir l’enfant.

Camille va donc accepter de rencontrer Gabriel, un spécialiste des rêves ; un homme rustre, taiseux, qui vit à l’écart du monde, et, officiellement n’a plus le droit d’exercer.

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Blizzard, Marie Vingtras

Alaska. Un impressionnant blizzard a transformé le paysage en un désert blanc, venteux, glacial, où l’on ne voit pas à un mètre devant soi.
Bess, le temps de faire ses lacets, lâche la main de l’enfant. Lorsqu’elle se redresse, il a disparu.
Elle va alors tenter de le retrouver.
Au même moment, Benedict se rend compte de leur disparition et part à leur recherche, emmenant un Cole alcoolique et récalcitrant avec lui.

Pourquoi Bess est-elle partie avec l’enfant dans ce blizzard ? Pourquoi surtout, a-t-elle suivi Benedict ici, elle est trop douce, trop fragile, trop urbaine, pour trouver sa place dans cet Alaska rude, solitaire et dangereux.

Et Benedict, quelle est son histoire ? Ainsi que celle de Cole, puis de Freeman, ce noir qui reste isolé, parle peu ?

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Milwaukee blues, Louis-Philippe Dalembert

[Dédicace le samedi 18 septembre 2021, 15h30]

Pour son dernier roman Louis-Philippe Dalembert s’inspire de  l’affaire George Floyd, incarné par un jeune sportif Elmett, promis à un riche avenir.

De cet homicide volontaire, exécuté par un flic à la tête de Kojak, l’auteur se penchera sur les origines, la vie simple et méritante d’un père de famille lambda assassiné parce qu’il était noir.

Le Black Lives Matter en arrière plan, on découvre avec beaucoup d’informations les témoignages de ceux qui ont croisé cet homme jusqu’aux funérailles, aux couleurs politiques et médiatiques comme contre-attaque.

“Non il ne se droguait pas et quand bien même cela faisait-il de lui un sans droits ? Méritait-il qu’on lui enlève la vie dans ces circonstances”.

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